Les aides accordées pour un contrat en alternance : un levier pour l’emploi des jeunes

Alors que le marché de l’emploi est en pleine mutation, l’apprentissage et la professionnalisation en alternance sont de plus en plus plébiscités par les jeunes et les entreprises. Dans ce contexte, il est important de connaître les différentes aides financières accordées pour la mise en place d’un contrat en alternance. Cet article vous propose un tour d’horizon complet des dispositifs existants, leurs conditions d’éligibilité et leurs montants.

Aides à l’embauche pour les contrats d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage est une forme de contrat de travail destinée à former un jeune à un métier. Il associe formation théorique dans un centre de formation d’apprentis (CFA) et formation pratique en entreprise. Pour encourager ce type de contrat, plusieurs aides sont mises à disposition des employeurs.

L’aide unique aux employeurs d’apprentis est destinée aux entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent un apprenti préparant un diplôme jusqu’à la licence professionnelle (bac+3). Son montant varie entre 4 000 et 8 000 euros selon le niveau du diplôme préparé par l’apprenti. Elle est versée durant toute la durée du contrat.

L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis, mise en place dans le cadre du plan « France relance », s’adresse quant à elle à l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille. Son montant est de 5 000 euros pour les apprentis de moins de 18 ans et de 8 000 euros pour ceux âgés de 18 à 29 ans révolus. Elle concerne les contrats signés entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2021.

Aides à l’embauche pour les contrats de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation vise également à favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle des jeunes et des demandeurs d’emploi. Il associe formation théorique dispensée par un organisme de formation et mise en pratique en entreprise. Comme pour les contrats d’apprentissage, des aides sont proposées aux employeurs.

L’aide exceptionnelle à l’embauche des salariés en contrat de professionnalisation, également issue du plan « France relance », est identique à celle accordée pour les contrats d’apprentissage : elle s’élève à 5 000 euros pour les salariés de moins de 18 ans et à 8 000 euros pour ceux âgés de 18 à 29 ans révolus. Elle concerne les contrats signés entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2021.

Exonérations sociales et fiscales

Les employeurs qui recrutent en alternance bénéficient également d’exonérations sociales et fiscales. Les entreprises assujetties au régime général ou agricole bénéficient d’une réduction générale de cotisations patronales sur les salaires versés aux apprentis. Par ailleurs, les entreprises relevant du régime fiscal de l’impôt sur le revenu (IR) ou de l’impôt sur les sociétés (IS) peuvent prétendre à un crédit d’impôt apprentissage sous certaines conditions.

Aides pour les alternants

En plus des aides accordées aux employeurs, il existe des dispositifs de soutien destinés aux jeunes en alternance. Ces aides concernent notamment l’accès au logement, la mobilité et la restauration. Parmi elles figurent l’aide Mobili-Jeune, qui vise à alléger le coût du loyer, et l’aide à la recherche du premier emploi (ARPE), destinée aux jeunes diplômés issus de la voie professionnelle et de l’apprentissage.

En somme, les aides accordées pour un contrat en alternance sont nombreuses et variées. Elles constituent un véritable levier pour favoriser l’emploi des jeunes et leur insertion professionnelle, tout en permettant aux entreprises de bénéficier d’une main-d’œuvre qualifiée et motivée.

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